PREFACE |
LES LIVRES L'Attendeur (de Première classe) |
Ecriture littéraire / fiction (scolaires ou adultes) |
POSTFACE |
La Ligne |
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Le narrateur, un chef de gare proche de la retraite, illustre l'incompréhension devant un phénomène qu'on ne maîtrise pas et qui pousse à se réfugier dans une vision fantasmée du passé. Un sentiment d'impuissance imprègne notre société. Des décisions tombent "d'en haut" sans recours, écrasant les plus faibles. De là le sentiment de ne rien maîtriser, d'être quasiment victime d'un complot généralisé, et d'être moins heureux avec un niveau de vie plus élevé. Il est alors tentant de voir l'époque précédente comme un paradis perdu où régnait l'espoir d'un progrès individuel. Le chef de gare voit son train-train, au sens propre, s'éloigner au profit de procédés dont il saisit partiellement la logique — aller plus vite, notamment —, mais pas l'intérêt. Mais l'attachement au passé idéalisé ne nous rend-il pas impuissant à combattre le système qui nous écrase de plus en plus ? |
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