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Les voisins

 

Le thème de ce texte est proche de celui de La Récréation : la facilité avec laquelle on entre dans une logique de purement personnelle et qui, parfois même sans agressivité, conduit à ignorer l'humanité d'autrui au profit d'une vision utilitariste. Ne plus vouloir (ou savoir) se mettre plus à la place de l’autre, c'est évacuer le problème de l’autre... jusqu'à évacuer l'autre (mécanisme qui fonde toutes les discriminations, voire pire). Ainsi de ce couple respectable qui aime recevoir ses amis en mettant les petits plats dans les grands... quitte à devenir aveugle à ce qu'il met réellement dans ces plats.

On peut réaliser les pires horreurs en croyant être un type bien, et le personnage principal de cette histoire est même persuadé de se montrer altruiste : il veut faire plaisir à sa femme, à ses collègues, il débarrasse le garagiste d’un problème. Il n’a rien contre ses victimes, mais celles-ci n’ont de qualité qu’en tant qu’elles sont à son service. Et d’ailleurs, pourquoi s’inquiéter ? Les horreurs qu’il commet donnent de superbes résultats, effaçant l'acte qui précède.

Mais si l'on peut accomplir des horreurs sans s'en apercevoir, peut-être aussi nous retenons-nous de faire des choses que nous percevons comme étant des horreurs alors que ce n’en sont pas ? C'est là toute la question du tabou, qui déligitime le questionnement mais ne préjuge en rien d’une valeur morale de son objet.

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