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L'Attendeur (de Première classe)

en librairie le 8 octobre 2024 - éditions Le Chant des Voyelles

"Ce roman, par sa créativité et son originalité, s’impose comme une œuvre marquante, mêlant à la perfection humour et poésie, tout en offrant une critique incisive de notre monde contemporain." (Rainfolk Diaries)

Grégoire, un trentenaire, intègre un nouveau corps d'élite : les Attendeurs. Grâce à une récente découverte scientifique, ceux-ci peuvent Attendre à la fois à distance et à l’avance pour les autres ‒ un malade qui espère une greffe comme un ministre qu’un orage risque de retarder. Les Attendeurs évitent ainsi à leurs concitoyens de perdre un temps précieux.

Mais, lors d’une mission de confiance, Grégoire provoque sans le vouloir une tempête médiatique. Sa hiérarchie ne le lui pardonne pas. L’irruption dans sa vie privée plutôt rangée d’une gardienne d’immeuble fort curieuse, d’une femme qui tente de fuir son mari avec sa fille, d’une Anglaise intéressée par les compétences du jeune homme et d’une bande d’adolescents n’arrange rien.

L’altruisme a-t-il un sens quand il faut d’abord servir l’Etat ? Comment échapper à la violence sans y céder ? Comment échapper au diktat du temps ? Sur des sujets graves et actuels, voici pourtant un roman à l’imaginaire libre, aussi drôle qu’attachant, et parsemé de poésie. Pour amateurs de Boris Vian, Lewis Carroll, Andreï Kourkov ou encore Roald Dahl.

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Plus personne pour aujourd'hui

(Le Réalgar, 2022)

"La beauté d’une langue précise et pudique" (les-notes.fr) • "Un texte fort" (Brèves) •
"Envoûtante et émouvante progression" (Le Matricule des Anges)

« Voilà le genre d’endroit dont tu avais toujours rêvé, une sorte de retraite avant l’heure, un ermitage pas tout à fait décivilisé. Mais tu ne l’avais pas imaginé dans ces conditions-là.

Seul.

Quand tu as dit au revoir à ta femme et à ton fils, avant qu’ils ne franchissent le premier contrôle de sécurité, tu ne savais pas. Tu ne pouvais pas savoir, bien entendu, même si l’on ressent toujours à ce moment précis un pincement un cœur. »

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Protection rapprochée

(Lunatique, 2017)

"Glaçant et hilarant." (librairie Charybde, Paris) •
"Un engrenage que Fabien Maréchal huile à merveille." (Le Matricule des Anges)

« Si mon mari avait reçu le pli officiel à ma place, il se serait débrouillé pour l’égarer dans un coin du salon. Un homme, ça fait semblant de ne pas avoir marché dedans tant qu’il n’en sent pas l’odeur. J’arrache le haut de l’enveloppe avec les dents.

― Et moi qui voulais installer une alarme!, s’écrie Marc, avachi en jogging devant une émission de téléréalité qui promet un emploi de veilleur de nuit au gagnant. Cécile, tu effraierais un cambrioleur ! »

La lettre porte l’en-tête du ministère de l’Intérieur. J’en termine la lecture à haute voix en m’approchant de Marc : "… que votre sous-sol a été désigné pour abriter une annexe du commissariat central de la Police nationale." »

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Dernier avis avant démolition

(Antidata, 2016)

« Ce matin, pour la première fois depuis dix ans, je ne prendrai pas mes médicaments pour le coeur et contre l’angoisse. J’aurais dû arrêter plus tôt, dès qu’ils ont annoncé la démolition de l’immeuble. C’est terrible comme on s’attache à ce dont on n’a pas besoin. On harponne une illusion, on se la colle dans le crâne et, pour l’en sortir, il faudrait se faire sauter le caisson. »

"Ne peut pas laisser les lecteurs indifférents." (Culture Chronique) •
"Un petit bijou de concentré d'écriture" (La Plume démasquée)

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Nouvelles à ne pas y croire

(Dialogues, 2012)

"Jetez-vous sur le premier livre de Fabien Maréchal." (Charlie Hebdo) •

"L'art de transformer le réel pour lui donner des allures fantastiques et drolatiques." (Modes & Travaux)

« C’était un jour d’orage sec. Les volets de la cuisine s’amusaient à claquer contre la façade, bien qu’il n’y eût pas le moindre souffle de vent. J’ai ouvert la fenêtre pour les fixer avec les loquets. Des éclairs lézardaient le ciel et découpaient la silhouette du cerisier, dans le jardin. L’air se chargeait d’électricité. Les poils se dressaient sur mes bras. Soudain, j’ai senti une masse m’effleurer à toute allure.

Trop tard.

La cafetière s’est perdue dans l’éblouissement d’une voûte violette, avant que l’obscurité ne l’engloutisse. Les objets ne sont pas comme les chiens. Quand ils disparaissent, ils ne reviennent jamais vers leur maître. »

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Nouvelles et poèmes en ouvrages collectifs

• Des nouvelles sont parues depuis 2013 dans des recueils collectifs chez Camion Blanc, Antidata et Arkuiris, dans la revue Brèves, dans Le Journal Minimal et dans quatre recueils de Tu Connais la Nouvelle ?

• Des poèmes sont parus depuis 2018 dans les revues Le Cafard hérétique (éd. Lunatique), 21 Minutes, Le Ventre et l'oreille, Région centrale (éd. Milagro), Poétisthme, Le Coquelicot, Pierres d'Encre, Le Soc, Bigornette, :arts:publics, Meteor (éd. La Chouette imprévue), Traction-Brabant, sur jeudidesmots.com, dans L'E-musée de l'objet, à la Maison de la poésie de la Corse, dans le recueil La Petitesse (Le Champ secret) et, au Canada, dans la revue Cavale et le recueil Je te donnerai un paysage du haut duquel tu ne pourras te jeter (éd. du Drame).

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