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L'Attendeur (de première classe)

roman - en librairie le 8 octobre 2024
éditions Le Chant des voyelles

 

Roman - L'Attendeur (de Première classe) - Fabien Maréchal - Editions Le Chant des voyelles - « Ce roman, par sa créativité et son originalité, s’impose comme une œuvre marquante, mêlant à la perfection humour et poésie, tout en offrant une critique incisive de notre monde contemporain. »

« Ce roman, par sa créativité et son originalité, s’impose comme une œuvre marquante, mêlant à la perfection humour et poésie, tout en offrant une critique incisive de notre monde contemporain. »

(Rainfolk Diaries)

 

L'HISTOIRE

Grégoire Furnier, un trentenaire, est "monté" de Limoges à Paris pour réaliser son rêve : intégrer le tout nouveau et prestigieux corps d’élite de la Nation que forment les Attendeurs (et de Première classe !). Grâce à une récente découverte scientifique, ceux-ci peuvent Attendre (oui, avec une majuscule) à la fois à distance et à l’avance pour les autres : un malade qui espère une greffe ou un ministre qu’un orage risque de mettre en retard. Les Attendeurs évitent ainsi à leurs concitoyens de perdre un temps précieux.

Mais, lors d’une mission de confiance, Grégoire provoque sans le vouloir une tempête médiatique. Sa hiérarchie ne le lui pardonne pas. L’irruption dans sa vie privée jusqu'alors plutôt rangée d’une gardienne d’immeuble fort curieuse, d’une femme qui cherche à fuir son mari, d’une Anglaise bien renseignée et d’une bande d’adolescents n’arrange rien.

 

 

LE FOND ET LA FORME

L’altruisme a-t-il un sens quand il faut d’abord servir l’Etat ? Comment se trouver soi-même quand on s’efface derrière sa fonction sociale ? Comment échapper à la violence ‒ celles des autres ou des institutions ‒ sans y céder soi-même ? Et, à vouloir courir après le temps et le contrôler, ne risque-t-on pas de s’y perdre ?

Sur des sujets parfois graves mais toujours actuels, voici un roman à l’imaginaire libre, aussi drôle qu’attachant, et parsemé de poésie, qui évoque Boris Vian, Lewis Carroll, Andreï Kourkov ou encore Roald Dahl.

 

 

LA BANDE-ANNONCE

 

 

 

LIRE LES PREMIERES PAGES DU ROMAN

Lire les premières pages du roman "L'Attendeur (de Première classe)", de Fabien Maréchal, éditions Le Chant des voyelles - Attendeur de Première classe, je sais, cela impressionne

 

 

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LES EXTRAITS DU LIVRE

« Vous êtes un keuf ?

— Non. Je ne porte plus l’uniforme.

— Sérieux, avant, vous étiez dans la police ? »

Ils sont cinq adolescents, âgés de seize ou dix-sept ans à vue de nez. Je les vois fréquemment, eux ou d’autres peut-être, assis sur ce même muret. C’est à côté de l’arrêt de bus Convention, au bas d’un immeuble de huit étages où les urines canines font dépérir l’avancée arbustive sur la rue Lecourbe. Un peu plus loin, une glycine mauve et un lilas blanc sèment au vent leurs pétales et leurs senteurs doucereuses.

Une obscurité humide de fin d’après-midi s’avance déjà, et je me demande comment font les jeunes pour ne pas grelotter dans leurs sweats à moitié ouverts.

« Non, dis-je. Ça n’a rien à voir avec la police. J’étais une sorte d’agent. »

Auparavant, j’étais ce que je faisais : Attendeur. Souvent, la question revient à ça. « Qui êtes-vous ? » signifie : « Quel métier exercez-vous ? » ; avec en filigrane : « Vous pesez combien, en kilos euros ? » Le plus important est de répondre, pas que la réponse soit juste, et la plupart des gens préfèrent se rattacher à une identité qui n’est pas la leur, que ce soit leur activité professionnelle, leur apparence, ou la musique qu’ils écoutent, à l’instar de ce boum-daboum-boum-daboum sortant d’une enceinte sans fil posée sur le muret et agrémenté de paroles qui susciteraient une nouvelle controverse de Valladolid à l’Académie : français or not ?

« Z’étiez une sorte d’agent comment ? Secret ?

— Non, mais j’avais des missions, il ne fallait pas en parler. Et puis, un jour, ça a mal tourné. »

 

 

***

**

*

 

 

Pourquoi les aiguilles des horloges effectuent-elles le tour d’un cadran au lieu de monter et descendre le long d’une colonne, comme le mercure d’un thermomètre ? On aurait moins le sentiment de tourner en rond. Bien sûr, les secondes n’en finissent jamais de mourir au musée du monde, et le billet d’entrée n’est pas valable éternellement, mais enfin, vous connaissez ce dessin de Charles Schulz ? Charlie Brown et Snoopy sont assis sur un ponton, au bord de l’eau. « Nous allons tous mourir un jour », se désole Charlie Brown. Et Snoopy lui répond : « Mais pas lors des autres jours. »

Il circule une traduction moins littérale, mais plus exacte du propos de Snoopy : « Oui, mais tous les autres jours, nous allons vivre. » C’est la version que je préfère. Ce n’est pas parce qu’il est impossible de faire reculer le temps qu’il faut renoncer à casser la gueule aux chronomètres.