LES LIVRES

Plus personne pour aujourd'hui

Protection rapprochée

Dernier avis avant démolition

Nouvelles à ne pas y croire

Textes en ouvrages collectifs

ATELIERS D'ÉCRITURE

Pour qui ? Et où ?

Ecriture littéraire

Ecriture journalistique

Atelier "fake news"

Contact et tarifs

EN SAVOIR PLUS

L'auteur / contact

Les éditeurs

Chroniques

Audio et vidéo

Libraires-médias

POSTFACE

Ma bibliothèque

Mes têtes à clics

Dédicaces à risque

Chaîne Youtube de l'écrivain Fabien Maréchal  Facebook auteur Fabien Maréchal  Fabien Maréchal écrivain sur Babelio

 

Protection rapprochée

(éditions Lunatique)

 

 

"Les dialogues sont savoureux. L'histoire est savamment bien menée. (...) Lisez le livre ! Cela m'a rappelé Matin Brun, de Franck Pavloff." (Thierry Moral, auteur et acteur)

Dans une société gangrenée par la peur du chômage et de l'insécurité, policiers et juges ont besoin d'espace pour accomplir leur tâche. C'est ainsi que Cécile et Marc, un couple de la classe moyenne, reçoivent une lettre du ministère de l'Intérieur : une annexe du commissariat va s'installer dans leur sous-sol ! Marc se sent rassuré, mais Cécile voit sa vie intime se faire grignoter. Tandis que, dans leur garage, les hommes du lieutenant Massard se livrent à un étrange manège...

Leur couple va-t-il s'en relever ? C'est Cécile qui prend la parole pour tout raconter, sans rien cacher.

Pourquoi s’opposer au renforcement de l’arsenal protecteur ? Sauf, bien sûr, à avoir soi-même quelque chose à se reprocher... C'est qu'on devient vite suspect aux yeux des tenants de l’ordre, voire à ses propres yeux.

Mais Cécile n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds !

Protection rapprochée, de Fabien Maréchal

 

 

 

isbn 979-10-90424-87-6

Diffusion Amalia

 

Commander le livre
chez l'éditeur
sur
Place des libraires
Librairies indépendantes

 

« Entrez, c’est toujours ouvert. »

L’uniforme jaune et bleu pousse le portillon, et grimpe la douzaine de marches jusqu’à moi. Nous avons un facteur philosophe : « Je colporte heurs et malheurs plein la sacoche, aime-t-il à dire, mais ne choisis pas à qui je les distribue. » Toutefois, aujourd’hui, il arbore un visage étrangement fermé et me salue à peine. Il me tend une enveloppe frappée d’un drapeau tricolore.

À défaut de choisir, me dis-je, il doit parfois deviner la nature de ses augures : le plus gros expéditeur de courrier du pays est l’Agence nationale du travail.

Si mon mari avait reçu le pli officiel à ma place, il se serait débrouillé pour l’égarer dans un coin du salon. Un homme, ça fait semblant de ne pas avoir marché dedans tant qu’il n’en sent pas l’odeur. J’arrache le haut de l’enveloppe avec les dents.

« Et moi qui voulais installer une alarme !, s’écrie Marc, avachi en jogging devant une émission de téléréalité qui promet un emploi de veilleur de nuit au gagnant. Cécile, tu effraierais un cambrioleur ! »

La lettre porte l’en-tête du ministère de l’Intérieur. J’en termine la lecture à haute voix en m’approchant de Marc : « … que votre sous-sol a été désigné pour abriter une annexe du commissariat central de la Police nationale. »

 

 

Lire d'autres extraits du livre  Lire les chroniques